Après la rénovation de la terrasse, il fallait s’atteler à redonner un coup de neuf au mobilier de jardin et à la chaisothèque, qui était dans son état d’origine.

Nous avons profité de l’après-midi de jardibricolage collectif pour tester une peinture maison (dite “suédoise” car couramment utilisé en Europe du Nord) recommandée pour sa résistance, son faible coût et ses composants naturels et non polluants.

Deux jours avant l’après-midi au jardin, nous avons préparé la peinture dans la grande cuisine du café Maya, parce que ça prend quand même du temps et de l’espace !

La recette (pour 3,5 litres de peinture)

• 2,6 l d’eau
• 240 g de farine
• 700 g de pigments naturels (https://www.moulincouleurs.fr/fr/)
• 40 g de sulfate de fer
• 33 cl d’huile de lin
• 33 ml de savon noir

On a tout pesé, tout mesuré, préparé les ustensiles (grand faitout, chinois ou passoire fine, fouet) et c’est parti ! L’eau doit d’abord bouillir, on ajoute la farine tamisée puis on touille au fouet pendant 15 mn sur feu doux, une fois le mélange porté à ébullition. Le mélange gonfle et s’épaissit.

On ajoute alors le sulfate de fer et les pigments naturels (tamisés, c’est mieux pour éviter les grumeaux) et c’est reparti !

Touillage touillage… et hop, l’huile de lin, on remet le chrono à 15 mn.

Là ça ressemble à une opération mayonnaise : l’huile a un peu de mal à se mélanger à la préparation, mais quand on insiste ça finit par produire une jolie pâte onctueuse, où il ne reste plus qu’à ajouter le savon noir.

Et ça donne ça ! A conserver dans un récipient bien étanche, pour éviter que la peinture ne sèche trop vite.

Étape suivante : l’application de la peinture sur le mobilier de jardin, préalablement dépoussiéré et lavé. On a commencé par les bancs près de la mare, mais rien n’empêche de poursuivre avec les autres bancs et les chaises.

La peinture peut être diluée à l’eau si elle est trop épaisse. Elle est très couvrante dès la première couche, mais une deuxième couche lui permet de durer une dizaine d’années (à vérifier !).

Elle ne sent pas mauvais, elle ne tache pas, les pinceaux se lavent facilement… le rêve !

La suite en images

La cerise sur le gâteau : après une après-midi active et ensoleillée, René Miller a joué des notes blues à la guitare, poursuivant son concert autour d’un apéro convivial.