Les arbres sans frontières (Rallye sensible #3)

Publié par sandrine saule le

Photo ©Sandrine Saule

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01– Cèdre du Liban et compagnie

Le square Saint-Eloi, communément appelé square de la Baleine, ne manque pas de majestueux conifères : des pins d’Autriche, des cèdres bleus de l’Atlas et surtout un somptueux cèdre du Liban.

Ce jardin, aménagé à la fin des années 1970 dans la cadre de la rénovation de l’ilot Saint-Eloi, et agrandi sous pression des habitants et des habitantes, en particulier de l’association des résidents du quartier Saint-Eloi (ARQSE) qui publie le Canard Eloi au début des années 1970. En novembre 1972, elle organise la plantation symbolique d’un conifère pour marquer “la volonté des habitants d’obtenir des structures permanentes, culturelles, sportives et de détente, nécessaire dans une rénovation à caractère humain“. Avant qu’il ne soit arraché au bout d’un mois, on peut lire sur l’une des pancartes installées à ses côtés : “Reposez-vous sous son feuillage, c’est le dernier du quartier ou le premier d’un espace verts que nos arrières-petits enfants verront…”

Archives personnelles Deyhérassary, Renonçay et Wolf (ARSQE)

Le square Saint-Eloi serait situé à l’emplacement du manoir du roi Dagobert (dont Eloi était le conseiller). Il ne reste aucune trace de ce passé mérovingien et au XVIIIe siècle s’installe un couvent de religieuses, les Mathurines, remplacée au XIXe siècle par une filature puis une manufacture de papiers peints.

Le cèdre du Liban est le symbole d’une pays où il a presque complètement disparu, victime d’une exploitation intensive. Les rameaux courts portent des aiguilles persistantes rassemblées en rosettes. Son bois est apprécié pour son parfum très agréable et sa résistance aux champignons, qui le rende imputrescible.

Ce conifère est également symbole de longévité, son espérance de vie étant estimé à 2000 ans : longue vie au cèdre du square Saint-Eloi, qui est encore un bébé d’une quarantaine d’années !

02– Poiriers de Chine et lauriers du Portugal

Ces deux groupes de feuillus, respectivement passage Stinville et rue Montgallet sont caractéristiques des arbres d’alignement utilisé dans les villes.

Le poirier de Chine est un arbre à feuilles caduques au port naturellement érigé pouvant mesurer de 15 à 20 m de haut. Son écorce grise est rugueuse et fissurée. Les feuilles brillantes vert foncé alternées mesurent de 4 à 7 cm de long, ont un long pétiole et virent au rouge vif en automne. Les fleurs blanches de 2 à 3 cm de diamètre et à 5 pétales apparaissent au début du printemps avant les feuilles. Elles sont légèrement malodorantes. Le fruit comestible ressemble à une pommette marron très dure de 1 cm de diamètre. Il se ramollit après une période de gel, mais reste très aigre et sans intérêt gustatif. Il contient une ou deux petites graines. En Chine, c’est à son petit fruit que l’arbre doit son surnom d’arbre « à haricot ». (source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Poirier_de_Chine)

Le laurier du Portugal est un grand arbuste persistant, au port conique et dense, garni d’un feuillage vert foncé brillant. Il offre en fin de printemps des grappes de fleurs blanches, odorantes et nectarifères, suivies de fruits rouges puis noirs.

03– A l’ombre des platanes

Arbre d’alignement par excellence, le platane fait partie de nos paysages urbains. Il s’agit certainement de l’arbre le plus connu et le plus reconnaissable par la majorité des personnes. Le platane le plus souvent rencontré dans nos villes, Platanus x hispanica, est en fait un hybride d’origine horticole de ces deux espèces. Il s’agit d’un arbre vigoureux au port colonnaire très élargi qui peut atteindre 30 mètres de hauteur. Il en existe plusieurs cultivars, appréciés pour leur résistance à la sécheresse ou aux maladies. (source : https://www.gerbeaud.com/jardin/fiches/platane,1487.html)

Les fleurs estivales sont insignifiantes mais laissent bien vite la place à des fruits en forme de boules utilisées parfois par les enfants comme poil à gratter. Son écorce s’écaille en plaques lorsqu’il se régénère, ce qui lui donne une résistance toute particulière aux pollutions.

04– Les noisetiers byzantins

Le noisetier de Byzance ou de Turquie, appelé également coudrier du Levant, est un arbre, à la différence de ses cousins arbustes qui produisent des noisettes. Son feuillage abondant et sa très bonne résistance à la sécheresse en font un candidat de choix pour orner les trottoirs de notre ville.

Les fruits sont de grosses noisettes, décoratives, car entièrement nichées dans leur involucre épais, hérissé d’excroissances filiformes. Les noisettes sont comestibles et de bon goût, mais entourées d’une épaisse coque peu pratique pour l’homme, mais qui n’arrête pas la petite faune. (source : https://www.aujardin.info/plantes/corylus-colurna.php)

05– Promenade sous les tilleuls

Le tilleul est la vedette du jardin de Reuilly : son feuillage dense qui assure une ombre recherchée, ses fleurs odorantes au début de l’été et ses feuilles en forme de coeur nous ravissent. Depuis le XVIe siècle, on plante les tilleuls dans les jardins publics et en alignement de rue, car ils supportent la taille, et ce bien avant que n’arrive la mode des allées de platanes ou de marronniers.

Les vertus médicinales des fleurs de tilleul sont nombreuses : apaisantes, calmantes et antispasmodiques, les fleurs de tilleul calme le système nerveux en cas de surmenage et une tisane avant de dormir favorise également l’endormissement.

Et aussi… des cerisiers du Japon, un bananier d’Inde et le figuier de la maison des associations


sandrine saule

sandrine saule

Baleinette de la première heure, engagée et amie de la bonne humeur et de l'humour

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